Si vous tombez sur cet article, cela signifie que vous rencontrez le même problème que 80% des propriétaires de sites web. J’entends par là ne pas être visible dans les premiers résultats des moteurs de recherche dont Google ou Bing. De nos jours, le référencement naturel – ou SEO – devient une obligation pour que les pages de votre site web soient visibles rapidement et de façon pérenne sur les moteurs de recherches. Nous allons voir dans cet article comment faire pour optimiser le référencement de votre propre site web.
Un peu de technique pour commencer
Le premier point à prendre en compte est l’aspect technique de votre propre site internet.
Vous allez me dire : heu oui… c’est-à-dire ?
Et bien c’est simple, tout d’abord sachez qu’un site web est ni plus ni moins qu’un ensemble de pages placées sur un serveur (votre hébergement web). Chaque page que vous voyez en physique, sous forme de texte/images/vidéos, est en fait une succession de lignes de codes au format HTML, CSS, Javascript, etc. Comme vous pouvez vous en rendre compte, il ne s’agit pas d’une vulgaire page Word que vous publiez sur un serveur. C’est bien plus compliqué et c’est la raison pour laquelle la technique d’un site web se doit d’être optimal.
Le code devra être épuré
Que vous codiez directement en HTML5 ou que vous passiez par un CMS comme WordPress, le code des différentes pages devra être épuré pour que les navigateurs web puissent afficher la page le plus rapidement possible. Généralement, quand vous utilisez un CMS, le code est plutôt propre et vous n’avez pas à y toucher. WordPress est l’idéal dans cette situation est ce n’est pas pour rien qu’il est très populaire. Voici la documentation et les fichiers à télécharger ici : WordPress.org
Les images devront être compressées
Beaucoup de personnes font l’erreur d’uploader les images ou photos directement sur leur site web sans passer par une étape d’optimisation. Chaque image ou photo se doit de respecter cette procédure pour un affichage rapide sur une page web :
- Redimensionnement du média avec une largeur de 2048 pixels maximum.
- Compression de chaque photo ou image avec un outil sur Windows, Mac Os ou Linux. Le taux de compression doit être de 70 à 75% pour ne pas avoir de pertes sur le plan visuel.
- Le titre devra recevoir une succession de mots en minuscule et sans accent.
- Enfin, uploder chaque photo optimisée sur votre site web.
- Si vous utilisez le CMS WordPress, remplissez chaque balise ALT comme le nom de chaque photo si vous le souhaitez. Vous pouvez utiliser ici des majuscules, des minuscules et des accents.
Prévoir un système de mise en cache pour compresser le code
Toujours sur WordPress, il est intéressant, voir même obligatoire de nos jours, de passer par un système de mise en cache. Il en existe beaucoup sur le marché mais nous vous recommandons WP-Rocket qui est plutôt efficace et simple d’utilisation.
Concrètement, un système de mise permet de minifier le code HTML, CSS, Java Script, etc. Cela signifie qu’il place sur une seule et même ligne l’intégralité du code initialement placé ligne par ligne. Cette solution permet à tous navigateur web de lire le code d’une page avec une incroyable rapidité. Ce dernier n’a plus à parcourir des milliers de lignes de codes pour afficher le résultat d’une page web.
Le système de mise en cache permet aussi de désactiver certaines parties du code qui n’a pas d’utilité suivant ce qui s’affiche sur votre écran. De même pour les photos ou images qui peuvent être visibles ou non suivant ce que vous avez à l’écran. En gros, il permet simplement de désactiver ce qui n’est pas visible à l’instant T. Dès lors que vous scroller une page ou si vous en changez, le contenu se chargera au fur et à mesure. On peut aisément comparer cela à un jeu vidéo. Une scène en 3D s’affiche suivant l’avancement d’un joueur dans l’environnement.
En savoir plus sur WP-rocket ici.
Mettre en place un outil SEO
Sur un CMS comme WordPress, il existe des extensions gratuites qui vous aident à optimiser les différentes pages et ainsi améliorer son SEO. On peut parler de Yoast SEO, par exemple, qui est le plus populaire. Ce dernier vous permet, pour chaque page, de personnaliser le titre, la Meta Description, le contenu textuel suivant des mots clés, etc.
La majorité de mes clients me demandent s’il suffit d’installer cette extension pour que le site soit optimisé en SEO. Et bien non, ce n’est qu’un outil qui vous permet d’aider à renseigner les champs cités au-dessus. Personnellement, je ne l’utilise que pour renseigner la balise Meta Title et la Meta Description. J’optimise mes contenus avec d’autres outils bien plus performants que nous verrons plus tard.
Yoast SEO vous offre aussi la possibilité de placer certaines pages en noindex (pas d’indexation dans Google). De mon côté, j’utilise cette fonction pour désactiver les pages comprenant les tags, les pages Compte/Espace Membre/panier, les pages statiques générées par un thème, etc. Ces pages ne sont pas importantes et l’objectif principal est que le bot de Google prenne uniquement en compte les pages que nous souhaitons voir sur le moteur de recherche.
Générer un Plan du Site (sitemap) et ouvrir un compte sur Google Search Console.
Yoast SEO permet également de bénéficier d’un plan du site au format XML, nommé sitemap.xml. Ce fichier est très important car il permettra à Google de mieux comprendre la structure de votre site.
Ouvrez un compte sur Google Search Console et accédez à la rubrique « Sitemap ». A cet endroit, il faudra indiquer le nom du fichier après le domaine de votre site web. Au bout de plusieurs jours, vous verrez le listing de vos pages dans l’onglet « Sitemap » et « Couverture ».
Une astuce intéressante consiste à placer l’url du sitemap dans le fichier robots.txt. Ce fichier vous permet de dire à Google les pages que vous souhaitez qu’il crawl ou non. Pour un petit site vitrine ce n’est pas franchement nécessaire. Cependant, lorsque vous êtes propriétaire d’un gros site, comme une boutique ne ligne, ce fichier robots.txt est franchement utile.
Si vous avez du mal avec Google Search Console, le fichier sitemap.xml ou robots.txt, je vous propose de me contacter afin que l’on partage sur le sujet.
Enfin, vérifier la performance des pages avec Google PageSpeed Insights
Pour vérifier que vous avez bien travaillé, il vous faudra tester les pages optimisées avec ou outil comme Google PageSpeed Insights. Indiquez simplement l’URL et l’outil en ligne vous donnera une note allant de 0 à 100%. Bien évidemment, plus vous êtes dans le vert, mieux c’est.
Une fois que vous êtes opérationnel sur la technique de votre propre site web, passez à l’étape 2 qui concerne le contenu des différentes pages.